Derrière les maux comme l’anxiété, le stress, les pulsions ou addictions (tabac, alcool, alimentaire…), les émotions qui font le yoyo, les galères à répétition, les changements qui nous heurtent…il y a très souvent une mésestime de soi.
Qui peut dire qu’il s’aime vraiment, entièrement, inconditionnellement, comme il est ? peu de personnes finalement.
Même celui qui fanfaronne et en met plein la vue peu avoir un manque affectif à cacher.
Pourtant notre première expérience de la vie devrait être l’amour. Ne devrions-nous pas être conçu dans l’amour ? Les bras maternels ne sont-ils pas le premier contact que nous devrions expérimenter ?
On se construit sereinement, solidement grâce à l’amour. Cependant la vie nous vite à l’épreuve et cela laisse des blessures, des manques qu’il faut surmonter. Les épreuves, la manière que nous avons d’y faire face, les bases que nous avons, sont autant de paramètres qui façonnent notre personnalité.
La culture joue également un rôle important. Dans nos sociétés, l’éducation, la religion, par exemple vont orienter nos comportements. On nous fait croire que la réussite est une valeur primordiale, pire que celui qui se trompe, échoue, n’est personne. La faute, la culpabilité nous assaillent sans cesse.
On craint le jugement de l’autre, on pense que les gens, la société ne vont voir en nous que nos échecs.
Mais si nous changions de regard ? Les autres sont uniquement notre miroir. Ce que nous voyions c’est ce que nous projetons. Le jugement que je crains tant est celui que je m’inflige. A force de penser que je ne suis personne, que je suis nul.le, qui s’y je n’étais pas la cela ne changerai rien….cela devient ma réalité.
Comment peut-on aimer les autres, si on ne s’aime pas soi-même ? comment espérer qu’une autre personne nous aime si nous n’en sommes pas capables nous-même ? comment peut on donner de l’amour aux autres si on ne sait pas s’en apporter à soi ?
Alors comment fait-on pour s’aimer, me direz-vous?
Et bien demander vous d’abord ce que vous diriez à un ou une ami.e dans les situations que vous rencontrez ?
Il est à parier que vous seriez beaucoup plus doux-douce, plus optimiste. Vous auriez sans doute des paroles réconfortantes, bienveillantes. Vous l’encourageriez surement.
Vous seriez la pour cette personne.
Alors commencer par être là pour vous. Encouragez-vous. Soyez plus indulgent.
Evitez les pensées dures du style « je suis nul.le » « je ne mérite pas » « je ne vais pas y arriver », et remplacez-les par les mots que vous auriez pour une autre personne.
Quand une épreuve se présente, préparez-vous, encouragez-vous. Vous savez que cela peut être difficile mais vous pouvez la passer.
Portez votre attention sur ce que vous faites.
Puis demandez vous quelle est votre valeur ? Si vous ne voyez pas la valeur que vous avez, comment les autres le pourraient ils ? Si vous vous accordez peu de valeur, vous autoriser les gens, la vie à vous maltraiter.
Quels que soient les rebondissements de la vie, votre valeur ne change pas.
Voyez toutes les choses que vous accomplissez tous les jours, même si elles paraissent insignifiantes au premier abord. Notez tout ce que vous savez faire, ce que vous faites bien, ce que vous avez réussi. Tous les jours, notez deux ou trois choses. A force, vous verrez que tout n’est pas complétement noir.
Faites-vous accompagner avec la sophrologie. Cette méthode thérapeutique douce et naturelle vous permettra de mettre en lumière vos ressources, et de pouvoir porter un autre regard sur vous, plus juste. Découvrez simplement qui vous êtes pour mieux apprécier toutes vos facettes, l’ombre et la lumière qui sont en vous et qui font de vous cette personne unique et remarquable.